Voici un exercice de création que j’avais pris beaucoup de plaisir à faire! Chacune des phrases sont formées a partir de « Moi, j’ai voulu faire ». J’avais alors décidé de choisir le métier de détective privé.
Dix « Moi, j’ai voulu faire »
Moi, j’ai voulu faire détective privé parce que c’était mon jeu préféré quand j’étais petit.
Moi, j’ai voulu faire détective privé parce que je suis une accro de télé-réalité, alors quoi de mieux que d’aller filer la vie des autres?
Moi, j’ai voulu faire agent de recherche privée, j’aime mieux cette appellation, car ma mère me disait toujours quand j’étais petit que je faisais peur aux gens parce qu’on ne m’entendait jamais arriver. Je me suis dit que cette capacité d’être « aussi discret qu’une souris », comme aime le dire ma mère, pourrait bien me servir à quelque chose.
Moi, j’ai voulu faire détective privé parce que j’aime les films de détectives et les films d’action. De cette manière, je peux dire que ma vie est un film en permanence dans lequel on ne s’ennuie jamais.
Moi, j’ai voulu faire détective privé parce que ma femme m’a trompé il y a quelques années. En faisant ce métier, je peux maintenant le faire payer à toutes ces sales femmes infidèles!
Moi, j’ai voulu faire de l’espionnage parce que je veux écrire des romans et des nouvelles, ainsi j’ai toujours plein d’histoires qui sortent de l’ordinaire à raconter. Certains diront que c’est de la triche, car rien ne sort de mon imaginaire. À ceux-ci, je réponds : « Et alors? L’important, c’est que mes histoires plaisent aux gens. ». Bien sûr, j’ai pris la précaution de publier sous un autre nom en plus de changer quelques détails dans mes histoires, de cette manière, personne ne peut m’accuser de ne pas respecter le secret professionnel.
Moi, j’ai voulu faire détective privé parce que je voulais montrer à tous les gens bornés qui disent qu’il est impossible de réussir dans la vie et d’avoir un gros salaire sans avoir fait de grosses études dans une université qu’ils avaient tort. Maintenant, je me fais un plaisir de dire à ceux-là, lorsque je les croise dans la rue à bord de ma Ferrari rouge, que je suis détective privé.
Moi, j’ai voulu faire détective privée parce que j’aime les potins, c’est fou ce que j’aime avoir toujours quelque chose de palpitant à raconter à mes copines lorsque nous nous réunissons au restaurant ou chez l’une d’entre- nous. Maintenant, elles attendent toujours mes histoires avec impatience. Heureusement, je ne les fais jamais attendre trop longtemps, j’ai même pris un contrat de cellulaire avec un temps d’antenne illimité pour ne pas avoir à me priver de papoter.
Moi, j’ai voulu faire détective privé pour pouvoir être seul toute la journée. Hey oui, je suis un solitaire endurci et quoi de mieux que de filer les gens discrètement alors que personne ne peut nous retrouver nous-mêmes? C’est en effet pratique parce qu’on doit bouger continuellement et que personne ne sait ou nous sommes exactement, et ce, à tous les jours, car c’est secret. De plus, sauf pour le moment où le client doit me payer, la majorité de mes transactions se font par téléphone ou par mail, que demander de plus?
Moi, j’ai voulu faire détective privé parce que j’aime la chasse. En faisant ce métier, je peux guetter de nouvelles proies constamment. De plus, même si je ne peux pas tuer celles-ci, ça me permet de prendre mes vacances pour aller à la chasse au moment que je le désire, car je suis mon propre patron.
Un petit haïku
Les astres s'estompent,
Les couleurs peignent,
le matin